Ode à un ami
Parmi ceux que j’aimais
Il y avait toi
Celui qui, sans jamais se glorifier
Était de ceux dont on reconnaissait la voix
Celle de ton canard sculpté
Dans le bois de ta simplicité
Derrière ton âme, loin de moi
Depuis ton départ je ne vit que dans l’espoir
À chaque St-Valentin, ton cœur en bois
Explose comme si c’était le mien
Alors, tu t’exprimais
À travers nos incertitudes, en disant:
« On prend-ti un p’tit coup d’rouge»
Derrière ces années d’amitiés
Contre tout cela
Loin de devoir t’oublier
Il n’y a que l’espace
Cet espace qui ne fut rien d’autre que ta présence
Au-delà d’hier,
C’est à travers le temps,
Que tu résisteras à ma mémoire
Au-delà de l’amitié
Qu’il y a-t-il à droite
À gauche
Au-dessus, au-dessous
Il n’y a que la tendresse
Tu seras et tu es encore
En dehors de toute chose
Mon ami Paul!