Le bel été

Au son d’une Bossa Nova

L’été prend soudainement

L’apaisement qu’on lui connaît

Telle une chenille de coton

Se dandinant légèrement

Le long de la rampe du balcon

Les pensées sont lentes et libres


De ce temps qui nous fuit

Lascivement presqu’intangible

Profondes comme dans un puit

Le saxophone résonne

De son timbre feutré

C’est à croire qu’il est né

Pour suivre les notes du piano qui tâtonnent


La lassitude du vent vient flatter

Ce qu’il y a de mieux, mises au nu

Les feuilles des arbres se laissent bercer

D’un mouvement contenu de bienvenu

Lumière douce aux allures secrètes

Les yeux se plissent pour mieux apprécier

La lumière de fin d’été à l’odeur de noisette

Le temps s’arrête sans pour autant diminuer


La fin de l’été est à son meilleur

Parce qu’il a appris et retenu

Ce qu’il a trouvé de meilleur

Avant qu’on ne quitte nos court-vêtu

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page

Retour en haut