J’en appelle à SATAN!

À quoi te serviront tous ces morts
Qui, DE TOUTE FAÇON, iront au Paradis
Se reposer un temps en haute saison
Au milieu d’un désert, leur seul pléthore
Ne pourrais-tu pas te reposer un instant
Sinon conseiller à tes amis d’en faire autant?
Car Dieu ne leur en voudra pas,
De se prélasser au milieu de ces cadavres
Ne serait-ce que pour découvrir
Qu’on naît sur cette terre uniquement pour y mourir
Un jour tu comprendras
Que ton dernier pas te servira aussi de trépas
Ce poème interroge le Diable sur l’inutilité de semer la mort, puisque les âmes finissent par trouver le repos. Il souligne l’inévitabilité de la mort pour tous, y compris pour lui, rappelant que chaque dernier pas mène au trépas.